On se demande souvent ce qui nous a poussé à devenir qui nous sommes,
Si un facteur a le pouvoir de changer le cour d’une vie tranquille,
comment on aurait pu être,
les choses qu'on aurait pu changer, dire ou faire,
si notre caractère est forgé sur notre vécu.
Pourquoi on s’attache aussi facilement à des gens et à d’autres pas.
On se remet en question, ou pas.
On continu d’avancer tête baissée,
les autres, ça fait bien longtemps qu'on s’en fou.
La famille, les amis, une bonne santé, la réussite, notre réussite, notre confort,
y’a plus que ça qui compte.
La connerie est devenue universelle,
la violence, banalisée,
la haine, normale,
le racisme, trop courant.
Changer les mentalités ? On a abandonné.
On s’efforce d’être quelqu'un de bien,
même si au fond, on ne sera jamais vraiment la personne qu'on a rêvée d’être.
Malgré cette ère du « consomme consume »,
on rit, on s’accroche à ces petits instants de bonheur, éphémères ou pas.
Qu'importe ce qu'il se passera demain.
Des éclats de joies ,
Des rires à s’en exploser les joues, le ventre, les reins,
Des rires à en pleurer,
Du bonheur plus que ça,
Du bonheur plus que tout.
Arrêter de rêver, apprendre à encaisser,
Se relever un peu plus chaque jour,
Oublier que ce putain de monde est sourd.
Qui je suis ?
Une adolescente de 19 ans, vague hein.
Mon vécu ? Difficile de parler de vécu quand on a parcouru à peine 1/3 de sa vie.
